Tome 26 Fascicule 1-4
Auteurs :
Jean-Michel Pacaud & Delphin Hugo
Cosediella n. gen., un nouveau genre de Colloniidae (Mollusca, Gastropoda) du Lutétien supérieur (Éocène moyen) du Cotentin (France). Pages : 5-9.
Résumé : Cosediella n. gen., un nouveau genre de la famille des Colloniidae, est décrit. Une seule espèce est connue, Cosediella phorculoides (Cossmann & Pissarro, 1902) n. comb. Ce taxon est connu du Lutétien supérieur (Éocène moyen) du Cotentin et nouvellement signalé d’Angleterre. L’identification des caractéristiques morphologiques permet de séparer ce nouveau genre au sein des Colloniidae.
Auteur :
Pierre Lozouet
Vetigastropoda (Mollusca, Gastropoda) de l’Eocène supérieur (Priabonien), de l’Oligocène supérieur (Chattien) et du Miocène inférieur (Burdigalien) du bassin de l’Adour (Sud-Ouest de la France). Pages 11-33.
Résumé : 13 espèces des familles Seguenziidae (2 espèces : Seguenzia macrodentata n. sp., Seguenzia lahitetensis n. sp.), Eudaroniidae (1 espèce : Eudaronia orthensis n. sp.) , Trochaclididae (3 espèces : Levella aturensis n. sp., Trochaclis pustulosa n. sp., Trochaclis inflata n. sp), Seguenzioidea (1 espèce : Adeuomphalus intermedius n. sp.), Skeneidae (4 espèces : Parviturbo hinxensis n. sp., Liodorbis priabonica n. sp. Skenea castinensis n. sp. Skenea touzini n. sp.), Trochoidea (1 espèce : Lodderena chattica n. sp.) et Phenacolepatidae (1 espèce : Magadis ultima n. sp.) sont décrites comme nouvelles. Un nouveau genre de Skeneidae (Liodorbis n. gen.) est créé. Les genres Seguenzia et Eudaronia sont mentionnés pour la première fois dans l’Eocène européen. Les plus anciennes espèces d’Adeuomphalus, Lodderena, Parviturbo sont signalées. Une espèce de Magadis est reconnue à l’Eocène supérieur. Une nouvelle combinaison est proposée : l’espèce paléocène Seminerita haunsbergensis Traub, 1980 est transférée dans les Velates.
Auteur :
Jean-Michel Pacaud
Description d’une espèce nouvelle de Nozeba Iredale, 1915 (Mollusca, Gastropoda, Iravadiidae) du Danien (Paléocène inférieur) de Mons (Belgique). Pages : 35-40.
Résumé : Nozeba nervii n. sp. est décrit des sédiments du Danien (Paléocène inférieur) de Mons (Wallonie, Belgique). Le genre Nozeba Iredale, 1915 n’était pas connu dans les faunes paléocènes. L’espèce nouvelle du Danien représente la plus ancienne occurrence de ce genre et nous permet d’étendre sa longévité.
Auteur :
Pierre Lozouet
Caenogastropoda nouveaux (Mollusca, Gastropoda) de l’Eocène (Lutétien et Priabonien) du bassin d’Aquitaine (Sud-Ouest de la France). Pages : 41-57.
Résumé : 7 espèces des familles Zebinidae (1 espèce : Microstelma hoedemakersi n. sp.), Vanikoridae (1 espèce: Anteberthais incerta n. sp.), Cerithiidae (1 espèce: Lasserria cauneillensis n. sp.) et Lyocyclidae (4 espèces: Lyocyclus lutetianus n. sp., L. sublutetianus n. sp., L. priabonicus n. sp., L. vanikoroiformis n. sp.) sont décrites comme nouvelles. Deux nouveaux genres sont créés, l’un pour un petit Cerithiidae (Lasserria n. gen.) et le second pour un Vanikoridae (Anteberthais n. gen.). Un point remarquable est la découverte de Lyocyclidae à l’Eocène avec deux espèces possédant une protoconque de type planctotrophe alors que toutes les espèces actuelles ont une protoconque non-planctotrophe.
Auteurs :
Pierre Lozouet & Jacques Van Cuyck
Une nouvelle Metula (Mollusca, Gastropoda, Neogastropoda) de l’Oligocène inférieur (Rupélien) du bassin de l’Adour (Sud-Ouest de la France). Pages : 59-61.
Résumé : Le premier Colubrariidae de l’Oligocène inférieur du bassin d’Aquitaine est décrit. L’espèce se caractérise par un canal siphonal particulièrement coudé et une sculpture assez grossière.
Auteur :
Xavier Vrinat
Remarques taxonomiques sur quelques Ancillariidae (Gastropoda, Olivoidea) de l’Éocène du bassin de Paris. Description d’une espèce nouvelle. Pages 63-103.
Résumé : Les taxons de l’Éocène du bassin de Paris attribués au genre Ancillarina Bellardi 1882 sont révisés et figurés ; des éléments de diagnose complémentaires sont proposés. Le taxon yprésien Ancillaria (Ancillarina) cossmanni von Koenen, 1889, considéré ici au rang d’espèce, est correctement figuré, à notre connaissance pour la première fois. Le taxon bartonien Ancillaria (Ancillarina) gardneri von Koenen, 1889, du Bartonien, est considéré comme un synonyme plus récent de Ancillarina canalifera (Lamarck, 1803). Une nouvelle espèce, Amalda gobanus n. sp., précédemment confondue avec Ancillaria (Ancillarina) cossmanni von Koenen, 1889, est décrite et figurée. A l’occasion de ces travaux les diverses formes yprésiennes du genre Spirancilla Vokes, 1935 sont discutées et figurées. L’espèce Ancilla subulata Lamarck, 1803 est rattaché à ce genre, tout en étant considéré ici comme un synonyme plus récent de Spirancilla buccinoides (Lamarck, 1803).
Auteur :
Jean-Marie Canevet
Paralopias follioti n. gen. n. sp., un nouvel Alopiidae Bonaparte, 1838 (Elasmobranchii, Lamniformes) provenant du Serravallien (Miocène Moyen) de Salles (Gironde, France). Pages :105-121.
Résumé : Au sein de l’ordre des requins Lamniformes Berg, 1958, la famille des Alopiidae Bonaparte, 1838 comporte trois genres distincts (Alopias Rafinesque, 1810 ; Anotodus Le Hon, 1871 ; Usakias Zhelezko & Kozlov, 1999) dont seul le premier atteint l’actuel. Dans cette étude, nous y ajoutons le nouveau genre Paralopias n. gen. qui permet de classer des dents possédant une morphologie particulière distincte des Alopiidae connus. L’espèce type, Paralopias follioti n. sp. provient des sables fossilifères des environs de Salles (Serravallien zone NN6 (Martini, 1971) du bassin d’Aquitaine-Gironde, France). Cette espèce se distingue par une cuspide large et basse, peu inclinée se prolongeant longuement sur des branches radiculaires longues et nettement divergentes, la racine portant un sillon nourricier réduit à un simple foramen. Nous incluons dans ce genre, Paralopias alabamensis (White, 1956) n. comb. du Priabonien (Éocène supérieur) de l’Alabama (Etats-Unis). Paralopias follioti n. gen. n. sp. a sans doute échappé aux paleoichtyologistes du fait de sa longévité restreinte au Serravallien, un étage mal représenté dans le registre fossile mondial. Son habitat pélagique, explique sa rareté dans des gisements généralement formés dans la zone néritique. Sa présence de l’autre côté de l’Atlantique (Costa Rica) à la même période, semble confirmer ces hypothèses.